Le Théâtre du Superflu vous a proposé une soirée théâtre en mars 2024, mais ce n'étaient pas pas les comédiens de la troupe que vous avez retrouvez sur scène, mais
deux comédiens professionnels et amis de la Bosse Compagnie et de la Compagnie Transat.
Pour cette soirée, le Théâtre du Superflu a été producteur de ce spectacle.
L'ouverture de la salle s'est faite à partir de 19h30 pour permettre aux spectateurs de prendre le temps de déguster une planche de charcuterie ou de fromage
préparés par les bénévoles avec des produits 100% locaux.
Le spectacle a débuté à 20h30 et la soirée s'est conclue avec un bord de scène prévu en fin de représentation.
La réservation des places sont pour chacune de nos représentations possibles par téléphone, ou via la billetterie en ligne, ainsi que le soir même de la
représentation (sauf si complet).
LA NOSTALGIE DES BLATTES
Auteur : Pierre Notte
Mise en scène : Serge Pillot
Lumière : Pierre-Nicolas Rauzy
Son : Olivier Lagier
Costume : Anne Dumont
Décor : Aude Vanhoutte
Jeu : Michel Laforest, Julien Reneaut
L'HISTOIRE
Deux vieilles, natures, non botoxées, sans jamais aucun recours à la chirurgie esthétique, assises sur leur chaise. Elle se côtoient, ne s'apprécient pas forcément,
mais parlent, car il faut bien. Elles attendent que l'on viennent les voir, ces deux vieilles, mais personne ne passe. L'une est une ancienne prostituée. L'autre une ancienne comédienne, mais
toujours vierge. L'une a la maladie d’Alzheimer, ou pas. L'autre la maladie de Parkinson, ou pas. Et elles parlent, s'engueulent et paniquent. Et pendant ce temps, tombent les drones.
“Il y a des jours comme ça où on a personne… Moi je m’en fout, ça me repose…”
L'AUTEUR
Né à Amiens en 1969. Il est écrivain, auteur dramatique, compositeur, metteur en scène et comédien. Il a été nommé six fois aux Molières, et a obtenu le prix de la
Fondation Diane et Lucien Barrière, puis le Prix SACD du Nouveau Talent pour le théâtre. Secrétaire général de la Comédie française pendant 3 ans, il est maintenant membre de la direction du
théâtre du Rond-point au titre d’auteur associé. Il a écrit (entre autres) : « Sur les cendres en avant », « Pour l’amour de Gérard Philippe », « les couteaux dans le dos », « Moi aussi je suis
Catherine Deneuve » (Molière du meilleur spectacle théâtre privé), « Ma folle otarie »…
POURQUOI LA NOSTALGIE DES BLATTES ?
Derrière l'écriture brillante de Pierre Notte, se cache une atmosphère de plus en plus oppressante, inquiétante. Avec ces deux vieilles (ces deux résistantes ?)
assises sur leur chaise qui semble leur dernier refuge, nous attendons, on ne sait trop quoi, ni trop qui. À force de répliques légères, truculentes, elles vont petit à petit dessiner une
angoisse, à coup de drones qui s'écrasent autour d'elles, et surtout l'obsession d'une brigade sanitaire qui surveille, réprime. Un monde propre, net, sans poussière, sans insecte, se dessine.
Une atmosphère du "meilleur des mondes", où l'on se prend à regretter les blattes, les moucherons, et tout ce qui vivait sans nous et en dehors de nous. À l'heure des virus qui rôdent et des
confinements, ce texte, si léger, laisse un petit goût d'acide au fond de la gorge. Une atmosphère de Godot dans une société aseptisée et sans odeur. Quand allumer une cigarette devient
un acte de résistance.
ÉQUIPE TECHNIQUE ET COMÉDIENS
Michel Laforest
Comédien et metteur en scène. Pour Bosse compagnie, il a déjà mis en scène plusieurs spectacles, dont « Le journal d’une femme de chambre » de Mirbeau, « Femme de
parloir » de Duszka Maksymowicz, « Monsieur de Pourceaugnac » de Molière.
Julien Reneaut
Comédien fidèle à Bosse compagnie. Il a joué dans plusieurs spectacles de la compagnie, comme « Monsieur de Pourceaugnac », « les veillées » ou encore les « visites
imaginaires et fantasques ».
Olivier Lagier
Créateur sonore, ce n’est pas sa première collaboration avec Bosse compagnie. Il avait déjà créé l’univers sonore de « Femme de parloir ». Il apportera à nouveau
son savoir-faire pour faire naître une atmosphère d’étrangeté et d’inquiétude, qui guidera le jeu des comédiens.
Pierre-Nicolas Rauzy
Créateur lumière, c’est encore un habitué de la compagnie qui avait créé les lumières sur « Femme de parloir », et était également intervenu sur « Monsieur de
Pourceaugnac ». Comme pour le son, il sera chargé d’apporter l’inquiétude et l’étrangeté.